La pénalité de baisse de PageRank existe-t-elle encore ?
La baisse du score PageRank était une pénalité utilisée par Google comme un avertissement. Elle visait les webmasters utilisant l’achat de liens backlinks pour gonfler artificiellement la popularité en ligne de leurs sites web. Le TBPR (ToolBar PageRank) n’étant aujourd’hui plus communiqué par le moteur de recherche, cette sanction est-elle encore une menace pour le référencement naturel de votre site internet ?
Pourquoi la baisse de PageRank était-elle une pénalité dissuasive ?
En 2012, Google avait organisé une campagne contre l’achat de liens backlinks. La pénalité contre cette stratégie de netlinking SEO artificielle ? Une baisse radicale du PageRank des sites internet concernés. Ou mieux vaut-il dire : du ToolBar PageRank de ces sites web ? Effectivement, seul l’ancien score affiché jusqu’au printemps 2016 dans la ToolBar de Google semblait être affecté. Car les sites web en question n’ont pas semblé perdre de place dans les résultats du classement du moteur de recherche.
L’effrayante baisse de PageRank n’aurait donc été qu’un avertissement pour les sites web concernés et un moyen de communication sur les pratiques de netlinking SEO prohibées par le moteur de recherche. La pénalité était tout de même embarrassante : il était plus aisé de négocier des backlinks avec un ToolBar PageRank élevé pointant fièrement à 7 qu’avec le même score PageRank réduit à 3 du jour au lendemain.
Faut-il encore craindre pour son site web une pénalité comme la baisse de PageRank ?
L’indice du PageRank réel, le TBPR étant officiellement ignoré depuis mars 2016, la pénalité le concernant a-t-elle également disparu ? Difficile d’obtenir une réponse sans pouvoir connaître le score PageRank d’un site web donné sous forme d’un indice chiffré…
Ce qui est sûr, c’est que Google pénalise toujours les backlinks illégitimes et la stratégie de netlinking SEO artificiel.Depuis 2016, le moteur de recherche a sanctionné de nombreux sites web gonflant leur PageRank (leur popularité) à coups de liens artificiels, espérant améliorer ainsi leur positionnement SEO dans les pages de résultats. La pénalité appliquée a tout simplement consisté en ce qu’aucun jus SEO (ce bénéfice apporté par des liens de qualité pointant vers votre site internet) n’est transmis.
Les idées reçues sur le score PageRank
« Depuis la suppression de la ToolBar, le PageRank n’est plus important » : les référenceurs SEO aiment pouvoir mesurer les choses. Sans accès à la ToolBar PageRank, ils se sont désintéressés du score. Mais Google continue d’utiliser le PageRank, sous une forme plus complexe : le PageRank thématique. Pour améliorer la pertinence des résultats de son classement, Google ne s’appuie plus seulement sur la popularité liée aux backlinks. L’algorithme analyse notamment la thématique, le profil et la qualité du texte d’ancrage du lien, la stratégie de liens internes et nofollow ou encore la probabilité que des clients cliquent sur un lien.
« Sans accès au PageRank, impossible de connaître la qualité d’une page selon Google » : cerner le poids que Google attribue à une page web est difficile. Mais d’autres systèmes d’évaluation ont vu le jour, notamment l’autorité d’un domaine ou d’une page web. Cette autorité de domaine est évaluée par des outils d’audit SEO comme Ahrefs, Majestic et surtout Moz. Cette évaluation se base sur les critères de référencement de Google, et émet une estimation du classement du site dans les résultats des moteurs de recherche.
Ne risquez pas une sanction de Google !
Baisse de score PageRank ou non, toute stratégie SEO de netlinking abusif est dans tous les cas traquée par Google, que ce soit par l’équipe qualité Google ou directement par l’algorithme. C’est notamment la spécialité de l’algorithme Penguin, qui pénalise les backlinks de mauvaise qualité, mais aussi les liens issus de sites PBN de qualité médiocre, le duplicate, le cloaking, etc.