Les 5 idées reçues (et fausses) sur l’écrivain public
Rédacteur freelance et écrivain public sont deux métiers de l’écriture qui ont beaucoup de points communs. D’ailleurs, la rédaction web peut être une spécialisation de l’écrivain public. Vous n’avez jamais osé revendiquer ce statut ? La démonstration des 5 préjugés suivants vous permettra peut-être de vous lancer.
Préjugé n° 1 : le statut est encadré
Comme pour la rédaction web, il n’existe pas de statut légal encadrant le métier d’écrivain public bien que ça soit une profession aussi vieille que l’apparition de l’écriture. Il est toutefois fortement conseillé de suivre une formation (Sorbonne, CNFDI, CNED…) ou d’adhérer à des associations professionnelles (AEPF, GREC) pour pouvoir offrir et certifier un service de qualité à vos clients.
Préjugé n° 2 : le service ne concerne que les illettrés
L’écrivain public s’adresse, dans l’imaginaire collectif, aux personnes en difficulté, et tout le monde n’a pas la fibre sociale. En réalité, la clientèle est très variée. Le métier est tellement protéiforme que chacun peut choisir la ou les spécialisations où il se sent le plus à l’aise, que ce soit la branche sociale, entrepreneuriale ou artistique, et avoir une clientèle en conséquence.
Préjugé n° 3 : la clientèle n’est composée que de particuliers
Même s’il travaille traditionnellement beaucoup pour les particuliers, un écrivain public peut se spécialiser pour les entreprises par le biais de formations à l’écriture web, la transcription de réunions et de conférences ou la rédaction de supports promotionnels par exemple. Tout dépend des compétences initiales et des formations pour se spécialiser ensuite.
Préjugé n° 4 : il faut un gros niveau littéraire
Il est nécessaire d’avoir un bon, voire très bon, niveau de français, mais en termes de culture littéraire, cela dépendra des services que vous proposez. En revanche, il faut une excellente culture générale, y compris en droit, et posséder des bases dans la communication et la psychologie !
Préjugé n° 5 : le métier est mort
Le métier est loin d’être mort ! Avec la démocratisation de l’écriture et de l’informatique, les besoins en rédaction sont en constante augmentation. Or tout le monde n’a ni les compétences, ni le temps, ni les employés pour remplir des missions ponctuelles. Chaque année, des centaines de personnes deviennent écrivain public ou rédacteur freelance, conscientes du potentiel. Une place de choix est à prendre pour ces professions, à condition qu’elles s’organisent efficacement.
Rejoignez les rangs des écrivains publics !
Plus il y aura d’écrivains publics, généralistes ou spécialisés, plus il sera possible d’avoir un poids pour réglementer la profession et obtenir une meilleure reconnaissance du public. Cette démarche permettrait d’obtenir une rémunération plus juste des compétences professionnelles de tous. Alors, sautez le pas et diversifiez votre activité !
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Un commentaire
Cet article est très intéressant. Le métier d’écrivain public est un très beau métier très varié que je recommande chaudement. La formation de La Sorbonne Nouvelle est très bien.