Facilitez la vie des googlebots lorsqu’ils décryptent le code source de votre page
On en entend parler, mais on n’y croit pas ! Ajouter des bouts de code dans nos articles, c’est sale. Alors des balises ? Si les googlebots ne savent pas lire, c’est pas de notre faute non plus. De notre côté, le contenu est bon, et s’ils ne savent pas lire, ils devraient changer de métier. Un moteur de recherche, ça recherche, et quand il décrypte ma page, j’imagine qu’il sait différencier la qualité qui est la mienne, de celle des amateurs qui font du duplicate content sans vergogne. Ça se voit quand même, non ? Ben non.
Performer du côté moteur de recherche avec trois balises ?
Mauvaise surprise, Google n’est pas ton ami, c’est une machine. Et une machine qui doit classer des milliards de pages en plus. Alors dans la problématique de ce logiciel, ton texte, il s’en fout. Lui, il veut savoir où il le range, et à quel rang dans la recherche. Il y a quelques années, tu n’avais qu’à ajouter quelques mots-clés, et lui, il faisait le boulot, mais vu qu’il y a eu de l’abus et qu’il est passé pour un con, il vérifie tout maintenant. Alors soit tu l’aides, et tu fais partie de la famille des experts SEO (vaste famille, apparemment), soit tu fais le fier, et ton article, on ne le verra jamais vraiment émerger sur la toile. Et ça, c’est comme si Daft Punk était encore en train de taper en rythme sur les bidons d’huile de la cave familiale avec des casques de moto sur la tête, espérant qu’on les repère.
Parlons une seconde efficacité. Les balises Hx, ça sert à annoncer à Google et ses copains robots, quand ils passent lire ta page, qu’il y a une structure. Des titres, sous-titres, citations et autres. Et Google, un peu feignant, préfère se reposer, pour sa notation finale, sur ces trois lignes, appelées H1, H2 et H3. Ouais, tout le reste, il s’en fout ou presque. Mais vu qu’on n’écrit pas pour lui, on s’en fiche s’il n’aime pas notre style, du moment qu’il fait son taff et nous le notre.
En quoi la balise Hx facilite la vie des moteurs de recherche ?
Je répète, l’essentiel de l’efficacité du référencement repose sur ces trois balises. Je dis trois parce que les trois autres composant l’échelle allant de H1 à H6, ne valent pas grand chose en terme d’efficacité. Eux, c’est surtout pour l’esthétique qu’ils sont là.
Bon, dans le cadre du référencement, on fixe un objectif SEO. Alors pour que Google comprenne de quoi vous parlez, vous allez choisir trois mots qui deviendront vos mots-clés pour cet article. Une fois cela fait, sachez que Google, pour les reconnaître, va comparer le titre, l’URL de la page, le premier paragraphe et les balises Hx. Et s’il trouve des points communs, genre répétition d’expression ou synonyme et cooccurrences, il considère avoir trouvé les mots-clés et référence en conséquence. S’il n’y a pas de Hx ou que les mots-clés sont confus, il comprend « démerde-toi », et va référencer au pif en fonction du mot le plus utilisé de votre texte qui n’est pas toujours celui auquel vous avez pensé.
Comment met-on en place les balises Hx ?
Alors, dans le code, il s’agit d’une balise à insérer autour de l’attribut que vous souhaitez passer en Hx.
<h1>…..attribut….</h1>
Mais pour les utilisateurs d’éditeurs WysiWyG, il y a la plupart du temps un menu déroulant appelé « paragraphe », dans lequel vous trouverez les différents titres correspondant aux Hx.
Petit détail important pour éviter que vous galériez longtemps. Sur les thèmes préconstruits, dans la fiche CSS du thème, peut se trouver une définition des différents Hx, leur donnant une forme particulière en fonction du thème choisi. Alors si votre titre est devenu bleu ou souligné, c’est là qu’il faut aller chercher.
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